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Archives de la catégorie ‘Xbox 360’

L.A. Noire

Posté par legacy le 20 Nov 2011

Sorti en mai 2011, L.A. Noire a fait l’effet d’une bombe dans le monde du jeu vidéo. Le jeu a été développé en coopération par Team Bondi (prononcez « Bondaï ») et Rockstar Games. A noter que Team Bondi est un studio récent et n’a encore aucun jeu à son actif (bien que son fondateur soit à l’origine de l’excellent The Getaway). L.A. Noire a été édité par Rockstar Games, créateur de la série Grand Theft Auto, plus connu sous l’acronyme GTA. Le jeu est sorti simultanément sur Playstation 3 et Xbox 360, et est sorti mi-novembre 2011 en version PC. J’avais la version Playstation 3.

 

 

 

 

Boîte de L.A. Noire sur Playstation 3

 

Le joueur incarne Cole Phelps, un ancien marine revenu dans la vie civile avec la ferme intention de faire respecter la loi et l’ordre dans les rues de Los Angeles. Le jeu se déroule sur vingt-et-une enquêtes, réparties en cinq sections, ou brigades, à savoir patrouille, circulation, criminelle, moeurs et incendie. De plus, quarante délits viennent agrémenter l’expérience de jeu, comme des hold-ups, prises d’otages, tentatives de suicide ou encore violences conjugales. Enfin, une trame de fond, racontant l’histoire du héros, complète les entre-missions. A noter qu’à l’heure où j’écris cet article, cinq missions supplémentaires (et quelques costumes et armes) sont disponibles sous forme de DLC sur le Playstation Store ou le Xbox Live.

 

 

Votre carnet vous sera d'une aide précieuse tout au long de l'aventure

 

 

Le jeu se déroule donc sous forme d’enquêtes, chacune séparée en trois parties. Une enquête commence par la prise d’informations sur les lieux du crime; Il s’agit ici de collecter un maximum d’indices (inspecter et fouiller le corps en cas de meurtre, observer des détails, trouver des objets…) sur l’affaire en cours. C’est la phase de recherche.

 

Vient ensuite la phase la plus intéressante,  l’interrogation des témoins et/ou victimes. Le joueur pose des questions aux intéressés, et dispose pour chaque question de trois réactions : croire son témoignage, mettre en doute ses dires ou l’accuser de mentir. On ne peut évidemment pas accuser quelqu’un de mentir sans preuve, c’est pourquoi il est important de récolter un maximum d’indices dans la phase de recherche.

 

L’expression orale et faciale des personnages oriente énormément le choix des réactions; Un rictus mal placé, un regard fuyant ou au contraire une voix sincère et un regard franc sont en général très révélateurs quant à la véracité ou non de la réponse de l’interrogé. Et il n’est pas forcément évident de discerner ces détails, notamment quand on sait par exemple qu’on interroge une comédienne alcoolisée…

 

Enfin vient la phase d’accusation, au poste de police, où l’on retrouve les suspects de l’affaire. Il s’agit ici de pousser un peu (parfois beaucoup) plus loin l’interrogatoire, et de désigner un coupable, ce qui permet de clore l’enquête.

 

A noter qu’il n’y a qu’une seule bonne réaction possible à chaque question posée, et que le joueur sait immédiatement après avoir choisi s’il a fait le bon choix ou non. Il est nécessaire pour obtenir les cinq étoiles d’une enquête de collecter tous les indices et de faire tous les bons choix; Les deux sont directement liés, c’est-à-dire que si le joueur n’a pas collecté un indice indiquant par exemple qu’un personnage n’était pas chez lui un certain jour, et que ce personnage prétend être resté chez lui ce jour-là, il ne pourra pas l’accuser de mentir, faute de preuve.

 

L'enquête amène parfois à pourchasser le suspect

 

 

Techniquement, le jeu fait appel à la technique du motion capture appliqué au visage; Les expressions faciales des personnages ont été enregistrées en même temps que les dialogues, ce qui en fait un ensemble très convaincant et vivant. C’est pour cette raison que les dialogues sont en VO, ce qui peut s’avérer très gênant pour les non-anglophones  (difficile de lire les sous-titres et de scruter l’expression faciale d’un personnage en même temps). Quelques acteurs connus ont accepté de prêter leur image à un personnage du jeu, comme John Noble, connu pour son rôle de Denethor dans le Seigneur des Anneaux ou celui du professeur Bishop dans Fringe.

 

En conclusion, le jeu se déroule comme un film interactif, agrémenté de parts et d’autres de missions annexes. Les affaires sont parfois liées entre elles, ce qui donne un aspect très hollywoodien déroulement de l’histoire, et un scénario très étoffé.Il est à noter que l’intrigue générale ne varie absolument pas en fonction des missions; Le scénario sera toujours le même quel que soit la manière dont les enquêtes sont résolues, à la différence de Fahrenheit ou de Heavy Rain. Enfin, le joueur a la possibilité de rejouer individuellement les missions déjà terminées sans avoir à suivre à nouveau l’intrigue.

 

 

Sources :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/L.A._Noire

http://lanoire.wikia.com/wiki/L.A._Noire_Wiki

http://www.jeuxvideo.com/jeux/playstation-3-ps3/00017220-l-a-noire.htm

http://www.code-ami.fr/blog/2011/07/apercu-l-a-noire/

 

 

 

Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !

 

 

 


Banjo – Kazooie

Posté par legacy le 08 Mai 2011

Grand classique du jeu de plate-formes, Banjo – Kazooie a été développé par Rare (le studio responsable des séries Donkey Kong Land et Donkey Kong Country) et édité par Nintendo. Le jeu est sorti en 1998 sur Nintendo 64. Il met en scène un ours, Banjo, et son amie Kazooie, un (une ?) oiseau qui vit dans son sac à dos (ma foi…). C’était l’un des premiers jeux de plate-formes offrant à un joueur seul la possibilité de profiter des techniques de deux héros.

 

 

Boîte de Banjo - Kazooie sur Nintendo 64

 

 

La sorcière Gruntilda demanda un jour à son chaudron : « Chaudron, qui est la plus belle de la Montagne Perchée ? ». Et le chaudron lui répondit : « Tooty ». Dès lors, la sorcière Gruntilda n’eût plus qu’un but : enlever Tooty et lui dérober sa beauté. Quand il eût remarqué la disparition de sa sœur, Banjo l’ours partit à sa rescousse, épaulé de son amie Kazooie l’oiseau.

 

Le joueur évolue sur des tableaux magnifiques allant des forêts ensoleillées de la Montagne Perchée aux quais pollués de la Baie de Rusty Bucket en passant par la luxuriante Baie du Trésor, le répugnant Marais Moisi, le glacial Pic Polaire ou encore l’étouffante Vallée de Gobi. Les graphismes sont magnifiques et incroyablement variés.

 

Les musiques contribuent également beaucoup à donner au jeu son aspect enfantin. Les musiques principales sont d’ailleurs basées sur des chants d’enfant ou de cours d’école. Ainsi, vous vous en douterez, le jeu était tout public (n’oublions pas que Rare a entre autres développé la série Killer Instinct, GoldenEye 007 et StarFox… C’est ce qui s’appelle faire un peu de tout).

 

 

Banjo et Topper la carotte

 

 

La diversité des personnages est incroyable; On trouve de tout : Topper la carotte, Bottles la taupe, Brentilda la grosse fée, sœur de Gruntilda la sorcière, Clanker la baleine robot, Loggo la cuvette de toilettes, Trunker le palmier, Bawl l’oignon, Jinxy le Sphinx enrhumé… Tous plus délirants les uns que les autres. La richesse de leurs personnages a toujours été l’une des grandes forces de la série Banjo – Kazooie (car oui, il y’a eu deux autres suites). L’humour est omniprésent tout au long de l’aventure.

 

Mais avant tout, le joueur compte sur ses deux héros, Banjo et Kazooie. Le joueur contrôle principalement Banjo aidé de Kazooie qui est dans son sac, mais peut incarner Kazooie, auquel cas Banjo se laisse trimbaler sur son dos. Le gameplay de Banjo est assez simpliste; Il s’agit de rouler, donner des coups de poing ou sauter. Kazooie quant à elle peut donner des coups de bec, lancer des œufs, planer quand Banjo saute ou parfois voler. Tout au long de l’aventure, Bottles la taupe dévoilera au joueur de nouvelles techniques permettant de progresser dans les niveaux.

 

Le joueur doit collecter des notes de musique et des pièces de puzzle pour faire avancer l’histoire. Les pièces de puzzle servent à débloquer les différents mondes (à la manière d’un Super Mario 64 avec ses étoiles). Les notes de musique sont au nombre de cent par mondes, et sont perdues en cas de mort, ce qui offre un challenge supplémentaire.

 

 

L'une des premières apparitions de Mumbo Jumbo !

 

 

En plus des mouvements combinés des deux héros et des techniques enseignées par Bottles la taupe, Rare a réutilisé une technique de gameplay déjà vue dans Donkey Kong Country, la transformation. Ainsi, Mumbo Jumbo le chaman transformera au cours de l’aventure nos deux héros en termite, en morse, en crocodile, en abeille ou encore en citrouille, permettant de collecter certaines pièces de puzzle ou notes de musique inaccessibles auparavant.

 

Il s’agit là d’une grande réussite de Rare (comme la majorité de leurs jeux d’ailleurs), qui a laissé son empreinte dans l’histoire du jeu de plate-formes (comme GoldenEye 007 pour le jeu de tir, Killer Instinct pour le combat…). Des suites ont vu le jour. Tout d’abord Banjo – Tooie sorti deux ans plus tard sur Nintendo 64, puis Banjo – Kazooie : La revanche de Grunty sur Game Boy Advance, et enfin Banjo – Kazooie : Nuts & Bolts sur Xbox 360.

 

Mon frère (hi bro) et moi avons passé des heures sur ce jeu à tenter de résoudre les différentes énigmes. La difficulté n’était pas énorme, mais était tout de même présente. Le jeu n’était jamais lassant, les tableaux étant très variés, les sons, l’histoire et les dialogues étaient hilarants; Banjo – Kazooie reste pour moi l’un des meilleurs jeux de plate-formes de tous les temps. A noter pour les amateurs que le jeu a été réédité pour le Xbox Live il y’a à peu près deux ans.

 

 

Sources :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Banjo-Kazooie

http://www.jeuxvideo.com/jeux/nintendo-64-n64/00001590-banjo-kazooie.htm

http://www.gameblog.fr/jeux/1868_banjo-kazooie#id_jeu=3731

http://www.quebecgamers.com/thisweek/13Dec2008/index.html

http://banjo-comet.com/banjo-kazooie/test.html

 

 

Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !

 

 

Prototype

Posté par legacy le 04 Avr 2011

Annoncé lors de la Games Convention de 2007, Prototype est un jeu qui a beaucoup fait parler de lui avant sa sortie en été 2009. J’attendais ce jeu avec impatience depuis qu’il a été annoncé. Il faut dire que les quelques artworks et trailers présentés au public étaient tout simplement magnifiques. Le jeu a été développé par Radical Entertainment, qui était une branche de Sierra, et édité par Activision. J’avais le jeu sur PC.

 

 

Boîte de Prototype sur PC

 

 

Le joueur incarne le mystérieux Alex Mercer, alias ZEUS, qui se réveille amnésique dans la morgue de GENTEK, une entreprise de biomédical localisée sur l’île de Manhattan à New York. En tentant de s’enfuir, il se découvre des capacités de « super-héros » : il parvient à sauter très loin, il résiste aux balles, et assimile un soldat ennemi, puis revêt son apparence. En l’absorbant, il accède à ses souvenirs, et peut revivre certains moments de sa vie. Il parvient ainsi à s’échapper.

 

Quelques jours plus tard, on apprend qu’un virus très dangereux menace de décimer toute la population locale. Drôle de coïncidence…

 

 

Le tapis de pointes ! Un artwork pré-release qui met l’eau à la bouche :p

 

 

Le jeu est un open world (comme dans un GTA), ce qui signifie qu’on peut se balader librement dans la ville, et provoquer des poursuites avec les forces armées (ce qui est très pratique quand on a envie de faire l’andouille en hélicoptère mais qu’on en a pas à portée de main). On peut faire progresser l’histoire, jouer les « quêtes annexes », ou simplement se défouler (comme dans un GTA).

 

Au début du jeu, les compétences disponibles sont limitées (comme dans un God of War), et on les améliore ou en débloque de nouvelles avec des points d’évolution, qu’on obtient en réussissant des défis, en récupérant des sphères ou en progressant dans l’histoire (à noter qu’il y’a certaines compétences clé à obtenir en priorité pour pouvoir avancer). Les pouvoirs sont très variés, cela va de la super force à l’explosion de pointes, en passant par la super vitesse, le double saut, le tapis de pointes, la charge, le body surf… On devra aussi assimiler un soldat spécial pour apprendre à piloter un hélicoptère ou un tank, ou pour améliorer ses compétences d’arme.

 

Les challenges proposés par le jeu sont nombreux, qu’il s’agisse de terminer tous les défis en or, de récupérer les deux cent sphères brillantes disséminées dans la ville, d’assimiler les cent trente et quelques passants clé pour rassembler des souvenirs… Sans oublier qu’une fois le mode Normal terminé, on débloque le mode Difficile…

 

 

P’tite capture de gameplay… Bon ok c’est un peu gore

 

 

Prototype est, comme je l’ai dit, un jeu que j’attendais avec impatience depuis son annonce… Et il a largement été à la hauteur de mes espérances ! La maniabilité est au début un peu confuse, surtout sur PC (je jouais clavier / souris), mais on prend vite le coup (d’autant que les capacités étant limitées au début du jeu, on apprend progressivement à manier le personnage). Le jeu affiche un bon framerate avec de très bons graphismes sur PC. Il y’avait eu une histoire comme quoi la version PS3 était mieux anti-aliasée que la version Xbox, mais qu’elle subissait des chutes de framerate (voir lien), mais je n’ai pas testé personnellement.

 

inFAMOUS est sorti quasiment en même temps que Prototype, et proposait un gameplay et un style de jeu relativement similaire; Bien que personnellement je n’ai pas aimé inFAMOUS, il a été un sérieux concurrent pour Prototype. Je me rappelle qu’on avait demandé aux studios de créer un artwork du héros de l’autre studio (Alex Mercer contre Cole McGrath) en tenue féminine, et qu’on avait demandé au public de voter! (lien ici)

 

 

L’animation est… renversante

 

 

J’ai adoré ce jeu; L’histoire est remarquablement bien construite (le jeu se déroule sur dix-huit jours), le challenge est omniprésent (pour avoir fini le mode Difficile, je peux vous assurer qu’il porte bien son nom… Je me rappelle d’un boss qui two-shot et que que j’ai mis quarante-cinq minutes à tuer), et le mode exploration est agréable à jouer.

 

Après une sale journée de boulot, c’était génial de pouvoir s’éclater dans un GTA à la sauce super-héros !

 

A noter que Prototype 2 a été annoncé il y’a quelques mois pour une sortie courant 2012. On y incarnera le lieutenant James Hellen, doté lui aussi de super pouvoirs, et ayant pour mission d’anéantir Alex Mercer. Ca nous laisse encore quelques temps pour nous amuser avec lui…

 

 

Sources :

 

http://www.jeuxvideo.com/jeux/pc/00019474-prototype.htm

http://www.jvn.com/jeux/previews/preview-de-prototype.html

http://en.wikipedia.org/wiki/Prototype_(video_game)

http://browse.deviantart.com/?q=favby%3Ascarletnalick%2F11124863#/d2ddnfm

http://www.jeuxvideo.com/news/2010/00047556-prototype-2-confirme.htm

 

 

Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !