Archive pour mai 2011
Die Hard Trilogy
Bien évidemment inspiré de la trilogie éponyme (bien que ça soit depuis devenu une quadrilogie, même si le dernier film aurait mieux fait de ne pas exister), Die Hard Trilogy est sorti sur Playstation, Saturn et PC. Le jeu fut développé par Probe Entertainment, une branche d’Acclaim, studio malheureusement éteint depuis septembre 2004. Le jeu est sorti un an après la sortie en salle du troisième volet de la saga, une journée en enfer (c’est-à-dire en 1996… A noter que le premier film est sorti en 1988). J’avais le jeu sur Playstation.
Le joueur incarne bien évidemment John McClane, AKA Bruce Willis, et suit son évolution tout au long des scénarios des trois films (il faut avouer que le jeu était fidèle aux films). Pour cela, chaque scénario dispose d’un gameplay totalement différent des autres, à savoir
– Piège de cristal est un TPS, ou jeu de tir à la troisième personne transportant le joueur à travers les étages du célèbre Nakatomi Plaza. On l’appelle sobrement « Die Hard ».
– 58 minutes pour vivre propose un FPS (jeu de tir à la première personne) de type rail shooting (un peu comme un Time Crisis à travelling). Cette partie est surnomée « Die Harder », comme le deuxième film en version originale.
– Une journée en enfer embarque le joueur en voiture pour une course au désamorçage à travers toute la ville de New York. On appelle cette partie « With a Vengeance »; C’est aussi le titre américain du troisième film.
Le jeu est complet et propose donc un gameplay très varié, les films sont bien respectés en général (comme Die Harder qui commence à l’aéroport pour se terminer dans l’église… Par contre le scénario de With a Vengeance est très limité), le jeu est réussi et a satisfait beaucoup de joueurs de l’époque en termes de jeux d’action.
Tout au long des jeux, la difficulté était présente. 58 minutes pour vivre (Die Harder) était à mon sens le plus difficile rapport aux ennemis, au temps, et à la visée (plus facile bien sûr avec le G-Con 45, mais on pouvait aussi viser avec la croix directionnelle de la manette…), mais la jouabilité de Une journée en enfer (With a Vengeance) était infernale, et tenir tous les chronos était très difficile. Piège de cristal(Die Hard), quant à lui, présentait beaucoup d’ennemis bien armés et agressifs (comme dans le film en fait).
Malgré toutes ces différences les jeux ont tout de même quelques points communs. Notamment la destructibilité d’une grande partie des éléments du décors. Que ce soit des camionnettes dans le parking du Nakatomi Plaza, les terminaux de l’aéroport de Washington ou encore un vieux taxi de Los Angeles, il y’a des explosions, des débris et des épaves de partout. Je me souviens avoir beaucoup aimé 58 minutes pour vivre pour ça, là où Time Crisis premier du nom ne proposait que de casser quelques vitres ou caisses.
Pour clore cet article je dirais que Die Hard Trilogy a été un excellent jeu d’action sorti deux ans après la Playstation, mais malgré qu’il soit un jeu d’une console alors toute jeune, il a su s’imposer comme une référence des jeux d’action en 3D et ce, dans trois styles différents. C’était génial de pouvoir « changer de jeu sans vraiment changer de jeu ». En quelques mots, si vous aimiez Die Hard, vous adoriez Die Hard Trilogy.
A noter qu’une suite, appelée Die Hard Trilogy 2 : Viva Las Vegas, est sortie quelques années plus tard mais n’a pas rencontré le même succès que son prédécesseur. Les trois modes de jeu était également présents, mais les scénarios étaient librement inspirés, et ne s’appuyaient sur aucun des films. Ca, et le fait que les modes de jeu étaient les mêmes, sont les raisons pour lesquelles je n’y ai pas joué. Mais le premier fut sincèrement un pur bonheur.
Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Die_Hard_Trilogy
http://www.jeuxvideo.com/jeux/playstation-ps1/00001221-die-hard-trilogy.htm
http://clgamer.com/2009/06/rrr-die-hard-trilogy-psx/
http://www.cf-network.com/cfan/article_retro.php3?id_article=2279
Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !
Banjo – Kazooie
Grand classique du jeu de plate-formes, Banjo – Kazooie a été développé par Rare (le studio responsable des séries Donkey Kong Land et Donkey Kong Country) et édité par Nintendo. Le jeu est sorti en 1998 sur Nintendo 64. Il met en scène un ours, Banjo, et son amie Kazooie, un (une ?) oiseau qui vit dans son sac à dos (ma foi…). C’était l’un des premiers jeux de plate-formes offrant à un joueur seul la possibilité de profiter des techniques de deux héros.
La sorcière Gruntilda demanda un jour à son chaudron : « Chaudron, qui est la plus belle de la Montagne Perchée ? ». Et le chaudron lui répondit : « Tooty ». Dès lors, la sorcière Gruntilda n’eût plus qu’un but : enlever Tooty et lui dérober sa beauté. Quand il eût remarqué la disparition de sa sœur, Banjo l’ours partit à sa rescousse, épaulé de son amie Kazooie l’oiseau.
Le joueur évolue sur des tableaux magnifiques allant des forêts ensoleillées de la Montagne Perchée aux quais pollués de la Baie de Rusty Bucket en passant par la luxuriante Baie du Trésor, le répugnant Marais Moisi, le glacial Pic Polaire ou encore l’étouffante Vallée de Gobi. Les graphismes sont magnifiques et incroyablement variés.
Les musiques contribuent également beaucoup à donner au jeu son aspect enfantin. Les musiques principales sont d’ailleurs basées sur des chants d’enfant ou de cours d’école. Ainsi, vous vous en douterez, le jeu était tout public (n’oublions pas que Rare a entre autres développé la série Killer Instinct, GoldenEye 007 et StarFox… C’est ce qui s’appelle faire un peu de tout).
La diversité des personnages est incroyable; On trouve de tout : Topper la carotte, Bottles la taupe, Brentilda la grosse fée, sœur de Gruntilda la sorcière, Clanker la baleine robot, Loggo la cuvette de toilettes, Trunker le palmier, Bawl l’oignon, Jinxy le Sphinx enrhumé… Tous plus délirants les uns que les autres. La richesse de leurs personnages a toujours été l’une des grandes forces de la série Banjo – Kazooie (car oui, il y’a eu deux autres suites). L’humour est omniprésent tout au long de l’aventure.
Mais avant tout, le joueur compte sur ses deux héros, Banjo et Kazooie. Le joueur contrôle principalement Banjo aidé de Kazooie qui est dans son sac, mais peut incarner Kazooie, auquel cas Banjo se laisse trimbaler sur son dos. Le gameplay de Banjo est assez simpliste; Il s’agit de rouler, donner des coups de poing ou sauter. Kazooie quant à elle peut donner des coups de bec, lancer des œufs, planer quand Banjo saute ou parfois voler. Tout au long de l’aventure, Bottles la taupe dévoilera au joueur de nouvelles techniques permettant de progresser dans les niveaux.
Le joueur doit collecter des notes de musique et des pièces de puzzle pour faire avancer l’histoire. Les pièces de puzzle servent à débloquer les différents mondes (à la manière d’un Super Mario 64 avec ses étoiles). Les notes de musique sont au nombre de cent par mondes, et sont perdues en cas de mort, ce qui offre un challenge supplémentaire.
En plus des mouvements combinés des deux héros et des techniques enseignées par Bottles la taupe, Rare a réutilisé une technique de gameplay déjà vue dans Donkey Kong Country, la transformation. Ainsi, Mumbo Jumbo le chaman transformera au cours de l’aventure nos deux héros en termite, en morse, en crocodile, en abeille ou encore en citrouille, permettant de collecter certaines pièces de puzzle ou notes de musique inaccessibles auparavant.
Il s’agit là d’une grande réussite de Rare (comme la majorité de leurs jeux d’ailleurs), qui a laissé son empreinte dans l’histoire du jeu de plate-formes (comme GoldenEye 007 pour le jeu de tir, Killer Instinct pour le combat…). Des suites ont vu le jour. Tout d’abord Banjo – Tooie sorti deux ans plus tard sur Nintendo 64, puis Banjo – Kazooie : La revanche de Grunty sur Game Boy Advance, et enfin Banjo – Kazooie : Nuts & Bolts sur Xbox 360.
Mon frère (hi bro) et moi avons passé des heures sur ce jeu à tenter de résoudre les différentes énigmes. La difficulté n’était pas énorme, mais était tout de même présente. Le jeu n’était jamais lassant, les tableaux étant très variés, les sons, l’histoire et les dialogues étaient hilarants; Banjo – Kazooie reste pour moi l’un des meilleurs jeux de plate-formes de tous les temps. A noter pour les amateurs que le jeu a été réédité pour le Xbox Live il y’a à peu près deux ans.
Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Banjo-Kazooie
http://www.jeuxvideo.com/jeux/nintendo-64-n64/00001590-banjo-kazooie.htm
http://www.gameblog.fr/jeux/1868_banjo-kazooie#id_jeu=3731
http://www.quebecgamers.com/thisweek/13Dec2008/index.html
http://banjo-comet.com/banjo-kazooie/test.html
Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !
Dino Crisis
Sorti en 1999 sur Playstation, puis en 2000 sur Dreamcast et PC, Dino Crisis est fondamentalement inscrit dans la lignée des Resident Evil; Seul le contexte change. Tout comme Resident Evil, ce jeu fut développé et édité par Capcom, et conçu par Shinji Mikami.
Le jeu est un survival-horror ayant pour cadre une île infestés de dinosaures. Une équipe de quatre agents y sont envoyés pour récupérer un scientifique qui faisait des expériences douteuses, le docteur Kirk. Le joueur incarne Regina, une jeune commando qui n’est pas sans rappeler les héroïnes de Resident Evil 1 et 2, respectivement Jill et Claire. Une panoplie d’armes semblable à celles des jeux précités est également de la partie.
L’intelligence artificielle des ennemis est très bien gérée. Il y a certes un nombre très limité de types d’ennemis (4 ou 5 différents), mais leur comportement tient compte de la disposition de la salle dans laquelle vous vous trouver. Et autant les zombies de base sont faciles à éviter voire à bloquer, autant quand on a trois raptors devant soi on n’adopte pas la même stratégie.
D’ailleurs l’intelligence artificielle prenait même en compte le nombre d’ennemis et leur approche par rapport à la salle dans laquelle on se trouve. Par exemple, si le joueur est dos au mur derrière une table avec deux raptors à proximité, ils vont essayer d’encercler le joueur, contrairement à Resident Evil, où les zombies prenaient toujours le chemin le plus court, quel que soit leur nombre et la disposition des lieux.
Le gameplay avait lui aussi subit quelques modifications. Les déplacements étaient gérés à la manière des premiers Resident Evil (pivoter / avancer – reculer). On pouvait en plus viser en courant. Les déplacements étaient aussi légèrement différents.
Côté graphismes, les décors étaient riches et variés, et étaient majoritairement dynamiques. Exit les objets statiques qui se noient dans le fond. La caméra était fixe, ce qui donnait au jeu un côté cinéma que les développeurs ont beaucoup exploité. Le scénario est plein de rebondissements, de cinématiques « surprise » et l’action est omniprésente.
Les musiques étaient bien sûr d’ambiance, et collaient parfaitement avec la trame principale. La bande originale s’est d’ailleurs plutôt bien vendue.
Je sais, je n’ai pas arrêté de comparer ce jeu avec Resident Evil. Mais sachant que le moteur du jeu est fondamentalement le même, les mêmes animations, même gameplay, même développeurs… Ce jeu ne peut pas être considéré comme indépendant, il est vu (du moins pour les premier épisode) comme un hors-série de Resident Evil. Mais il a su tracer sa route, et a donné suite a deux autres épisodes sur tous les grands supports de l’époque (PC, Playstation, Xbox, Dreamcast). Dino Crisis 2 a même été réédité sur le Playstation Store et sur Playstation Portable.
Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dino_Crisis
http://www.jeuxvideo.com/jeux/playstation-ps1/00002997-dino-crisis.htm
http://www.jeuxvideopc.com/jeux/description-291-dino-crisis.php
http://www.thunderboltgames.com/reviews/article/dino-crisis-review-for-psone.html
Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !