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Archives de la catégorie ‘Réflexion’

L.A. Noire

Posté par legacy le 20 Nov 2011

Sorti en mai 2011, L.A. Noire a fait l’effet d’une bombe dans le monde du jeu vidéo. Le jeu a été développé en coopération par Team Bondi (prononcez « Bondaï ») et Rockstar Games. A noter que Team Bondi est un studio récent et n’a encore aucun jeu à son actif (bien que son fondateur soit à l’origine de l’excellent The Getaway). L.A. Noire a été édité par Rockstar Games, créateur de la série Grand Theft Auto, plus connu sous l’acronyme GTA. Le jeu est sorti simultanément sur Playstation 3 et Xbox 360, et est sorti mi-novembre 2011 en version PC. J’avais la version Playstation 3.

 

 

 

 

Boîte de L.A. Noire sur Playstation 3

 

Le joueur incarne Cole Phelps, un ancien marine revenu dans la vie civile avec la ferme intention de faire respecter la loi et l’ordre dans les rues de Los Angeles. Le jeu se déroule sur vingt-et-une enquêtes, réparties en cinq sections, ou brigades, à savoir patrouille, circulation, criminelle, moeurs et incendie. De plus, quarante délits viennent agrémenter l’expérience de jeu, comme des hold-ups, prises d’otages, tentatives de suicide ou encore violences conjugales. Enfin, une trame de fond, racontant l’histoire du héros, complète les entre-missions. A noter qu’à l’heure où j’écris cet article, cinq missions supplémentaires (et quelques costumes et armes) sont disponibles sous forme de DLC sur le Playstation Store ou le Xbox Live.

 

 

Votre carnet vous sera d'une aide précieuse tout au long de l'aventure

 

 

Le jeu se déroule donc sous forme d’enquêtes, chacune séparée en trois parties. Une enquête commence par la prise d’informations sur les lieux du crime; Il s’agit ici de collecter un maximum d’indices (inspecter et fouiller le corps en cas de meurtre, observer des détails, trouver des objets…) sur l’affaire en cours. C’est la phase de recherche.

 

Vient ensuite la phase la plus intéressante,  l’interrogation des témoins et/ou victimes. Le joueur pose des questions aux intéressés, et dispose pour chaque question de trois réactions : croire son témoignage, mettre en doute ses dires ou l’accuser de mentir. On ne peut évidemment pas accuser quelqu’un de mentir sans preuve, c’est pourquoi il est important de récolter un maximum d’indices dans la phase de recherche.

 

L’expression orale et faciale des personnages oriente énormément le choix des réactions; Un rictus mal placé, un regard fuyant ou au contraire une voix sincère et un regard franc sont en général très révélateurs quant à la véracité ou non de la réponse de l’interrogé. Et il n’est pas forcément évident de discerner ces détails, notamment quand on sait par exemple qu’on interroge une comédienne alcoolisée…

 

Enfin vient la phase d’accusation, au poste de police, où l’on retrouve les suspects de l’affaire. Il s’agit ici de pousser un peu (parfois beaucoup) plus loin l’interrogatoire, et de désigner un coupable, ce qui permet de clore l’enquête.

 

A noter qu’il n’y a qu’une seule bonne réaction possible à chaque question posée, et que le joueur sait immédiatement après avoir choisi s’il a fait le bon choix ou non. Il est nécessaire pour obtenir les cinq étoiles d’une enquête de collecter tous les indices et de faire tous les bons choix; Les deux sont directement liés, c’est-à-dire que si le joueur n’a pas collecté un indice indiquant par exemple qu’un personnage n’était pas chez lui un certain jour, et que ce personnage prétend être resté chez lui ce jour-là, il ne pourra pas l’accuser de mentir, faute de preuve.

 

L'enquête amène parfois à pourchasser le suspect

 

 

Techniquement, le jeu fait appel à la technique du motion capture appliqué au visage; Les expressions faciales des personnages ont été enregistrées en même temps que les dialogues, ce qui en fait un ensemble très convaincant et vivant. C’est pour cette raison que les dialogues sont en VO, ce qui peut s’avérer très gênant pour les non-anglophones  (difficile de lire les sous-titres et de scruter l’expression faciale d’un personnage en même temps). Quelques acteurs connus ont accepté de prêter leur image à un personnage du jeu, comme John Noble, connu pour son rôle de Denethor dans le Seigneur des Anneaux ou celui du professeur Bishop dans Fringe.

 

En conclusion, le jeu se déroule comme un film interactif, agrémenté de parts et d’autres de missions annexes. Les affaires sont parfois liées entre elles, ce qui donne un aspect très hollywoodien déroulement de l’histoire, et un scénario très étoffé.Il est à noter que l’intrigue générale ne varie absolument pas en fonction des missions; Le scénario sera toujours le même quel que soit la manière dont les enquêtes sont résolues, à la différence de Fahrenheit ou de Heavy Rain. Enfin, le joueur a la possibilité de rejouer individuellement les missions déjà terminées sans avoir à suivre à nouveau l’intrigue.

 

 

Sources :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/L.A._Noire

http://lanoire.wikia.com/wiki/L.A._Noire_Wiki

http://www.jeuxvideo.com/jeux/playstation-3-ps3/00017220-l-a-noire.htm

http://www.code-ami.fr/blog/2011/07/apercu-l-a-noire/

 

 

 

Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !

 

 

 


Banjo – Kazooie

Posté par legacy le 08 Mai 2011

Grand classique du jeu de plate-formes, Banjo – Kazooie a été développé par Rare (le studio responsable des séries Donkey Kong Land et Donkey Kong Country) et édité par Nintendo. Le jeu est sorti en 1998 sur Nintendo 64. Il met en scène un ours, Banjo, et son amie Kazooie, un (une ?) oiseau qui vit dans son sac à dos (ma foi…). C’était l’un des premiers jeux de plate-formes offrant à un joueur seul la possibilité de profiter des techniques de deux héros.

 

 

Boîte de Banjo - Kazooie sur Nintendo 64

 

 

La sorcière Gruntilda demanda un jour à son chaudron : « Chaudron, qui est la plus belle de la Montagne Perchée ? ». Et le chaudron lui répondit : « Tooty ». Dès lors, la sorcière Gruntilda n’eût plus qu’un but : enlever Tooty et lui dérober sa beauté. Quand il eût remarqué la disparition de sa sœur, Banjo l’ours partit à sa rescousse, épaulé de son amie Kazooie l’oiseau.

 

Le joueur évolue sur des tableaux magnifiques allant des forêts ensoleillées de la Montagne Perchée aux quais pollués de la Baie de Rusty Bucket en passant par la luxuriante Baie du Trésor, le répugnant Marais Moisi, le glacial Pic Polaire ou encore l’étouffante Vallée de Gobi. Les graphismes sont magnifiques et incroyablement variés.

 

Les musiques contribuent également beaucoup à donner au jeu son aspect enfantin. Les musiques principales sont d’ailleurs basées sur des chants d’enfant ou de cours d’école. Ainsi, vous vous en douterez, le jeu était tout public (n’oublions pas que Rare a entre autres développé la série Killer Instinct, GoldenEye 007 et StarFox… C’est ce qui s’appelle faire un peu de tout).

 

 

Banjo et Topper la carotte

 

 

La diversité des personnages est incroyable; On trouve de tout : Topper la carotte, Bottles la taupe, Brentilda la grosse fée, sœur de Gruntilda la sorcière, Clanker la baleine robot, Loggo la cuvette de toilettes, Trunker le palmier, Bawl l’oignon, Jinxy le Sphinx enrhumé… Tous plus délirants les uns que les autres. La richesse de leurs personnages a toujours été l’une des grandes forces de la série Banjo – Kazooie (car oui, il y’a eu deux autres suites). L’humour est omniprésent tout au long de l’aventure.

 

Mais avant tout, le joueur compte sur ses deux héros, Banjo et Kazooie. Le joueur contrôle principalement Banjo aidé de Kazooie qui est dans son sac, mais peut incarner Kazooie, auquel cas Banjo se laisse trimbaler sur son dos. Le gameplay de Banjo est assez simpliste; Il s’agit de rouler, donner des coups de poing ou sauter. Kazooie quant à elle peut donner des coups de bec, lancer des œufs, planer quand Banjo saute ou parfois voler. Tout au long de l’aventure, Bottles la taupe dévoilera au joueur de nouvelles techniques permettant de progresser dans les niveaux.

 

Le joueur doit collecter des notes de musique et des pièces de puzzle pour faire avancer l’histoire. Les pièces de puzzle servent à débloquer les différents mondes (à la manière d’un Super Mario 64 avec ses étoiles). Les notes de musique sont au nombre de cent par mondes, et sont perdues en cas de mort, ce qui offre un challenge supplémentaire.

 

 

L'une des premières apparitions de Mumbo Jumbo !

 

 

En plus des mouvements combinés des deux héros et des techniques enseignées par Bottles la taupe, Rare a réutilisé une technique de gameplay déjà vue dans Donkey Kong Country, la transformation. Ainsi, Mumbo Jumbo le chaman transformera au cours de l’aventure nos deux héros en termite, en morse, en crocodile, en abeille ou encore en citrouille, permettant de collecter certaines pièces de puzzle ou notes de musique inaccessibles auparavant.

 

Il s’agit là d’une grande réussite de Rare (comme la majorité de leurs jeux d’ailleurs), qui a laissé son empreinte dans l’histoire du jeu de plate-formes (comme GoldenEye 007 pour le jeu de tir, Killer Instinct pour le combat…). Des suites ont vu le jour. Tout d’abord Banjo – Tooie sorti deux ans plus tard sur Nintendo 64, puis Banjo – Kazooie : La revanche de Grunty sur Game Boy Advance, et enfin Banjo – Kazooie : Nuts & Bolts sur Xbox 360.

 

Mon frère (hi bro) et moi avons passé des heures sur ce jeu à tenter de résoudre les différentes énigmes. La difficulté n’était pas énorme, mais était tout de même présente. Le jeu n’était jamais lassant, les tableaux étant très variés, les sons, l’histoire et les dialogues étaient hilarants; Banjo – Kazooie reste pour moi l’un des meilleurs jeux de plate-formes de tous les temps. A noter pour les amateurs que le jeu a été réédité pour le Xbox Live il y’a à peu près deux ans.

 

 

Sources :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Banjo-Kazooie

http://www.jeuxvideo.com/jeux/nintendo-64-n64/00001590-banjo-kazooie.htm

http://www.gameblog.fr/jeux/1868_banjo-kazooie#id_jeu=3731

http://www.quebecgamers.com/thisweek/13Dec2008/index.html

http://banjo-comet.com/banjo-kazooie/test.html

 

 

Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !

 

 

God of War

Posté par legacy le 21 Avr 2011

« Et Kratos se jeta de la plus haute de toutes les montagnes de la Grèce. Après dix ans de souffrance, dix ans de cauchemars ininterrompus, tout cela allait enfin finir. La mort lui permettrait d’échapper à la folie. Mais il n’en avait pas toujours été ainsi. »

 

C’est sur ces mots, accompagnés d’une magnifique cinématique que commence le premier God of War. Il s’agit d’un beat’em all ayant pour cadre la mythologie grecque. Le jeu a été développé par SCE Santa Monica Studio, une filiale de Sony, et édité par Sony Computer Entertainment. Il est sorti en novembre 2005 sur Playstation 2.

 

 

Boîte de God of War

 

 

Le joueur incarne Kratos, un commandant spartiate qui dirigea une armée de plus de mille hommes. Lors d’un combat contre les envahisseurs barbares, durant lequel la totalité de son armée fut décimée, Kratos fut mis en joue par le chef barbare. Il implora alors Arès, Dieu de la Guerre, d’intervenir et de lui offrir la victoire. Arès répondit à son appel et lui octroya la victoire en contrepartie de quoi Kratos lui serait entièrement dévoué. Il se vit offrir les Lames du Chaos, épées jumelles liées à sa chair par des chaînes, et fut envoyé commettre toutes sortes de massacres au nom d’Arès.

 

Un jour, Kratos fut envoyé en mission pour mettre un village à feu et à sang. Il massacra sans exception tous les habitants du village. Il comprit peu après qu’il avait également assassiné sa femme et sa fille; Il s’avéra que c’est Arès qui avait planifié ce massacre afin que Kratos mettre lui-même fin à tout ce qui pouvait le relier à sa vie passée.  L’Oracle du village jeta un sort à Kratos, et les cendres de sa femme et de sa fille vinrent se coller à sa peau, lui donnant sa couleur blanchâtre. Il porte depuis lors le surnom de Fantôme de Sparte.

 

En quête de rédemption, Kratos se rendit sur le Mont Olympe, et offrit ses services aux Dieux afin d’obtenir leur pardon. C’est donc en tant que mercenaire que le joueur commence à incarner Kratos dans les premières minutes du jeu.

 

 

Les dix premières minutes du jeu

 

 

Après quatre ans de développement, ce qui est très long pour le premier jeu d’une licence, l’équipe de SCE Santa Monica Studio présenta ce qui devait devenir l’une des références des jeux de beat’em all modernes. Tout d’abord, les graphismes étaient très aboutis; Le jeu était l’un des plus beaux dont je me rappelle sur Playstation 2; La bande sonore, ainsi que les sons des attaques, cris des monstres… sont magistraux et se fondent à merveille dans l’ambiance du jeu. Le gameplay est très rapidement pris en main, et le plaisir de jouer est omniprésent tout au long de l’aventure.

 

Globalement, le jeu se présente sous la forme d’un mélange de gros beat’em all (des salles avec 10-15 ennemis qui viennent), de jeu de plateforme avec des phases de saut/escalade, et de jeu de réflexion avec des énigmes (énigmes loin d’être aussi coriaces que dans God of War II et God of War III; Nous y reviendrons un de ces jours). Les phases de combat sont fluides et très animées. Certains ennemis permettent parfois de faire une sorte de fatality, en exécutant un Quick Time Event. L’action est en général assez gore, et rend des points de vie au héros (ce n’est pas le cas d’un monstre tué « normalement »). Le joueur ne dispose au début que des Lames du Chaos, et obtiendra de nouvelles armes en avançant dans l’histoire. Il récupérera aussi des orbes rouges, ou points d’expérience, qui lui permettront d’améliorer ses armes.

 

 

Finish sur un cyclope

 

 

Toute l’histoire repose sur la mythologie grecque et propose une « fin », une explication à celle-ci. Comme l’a dit David Jaffe, concepteur du jeu, God of War explique, ou plutôt expliquera, pourquoi les Dieux grecs ont disparu. Et même si l’histoire du premier opus ne met pas en scène cette « fin », elle offre une aventure très complète et de grande qualité, et introduit l’une des futures emblèmes du jeu vidéo, Kratos. Le joueur est directement plongé dans l’ambiance; Après une magnifique cinématique d’introduction, la première mission de Kratos (imposée par Poséidon) est de tuer une hydre qui sème le chaos sur la mer Égée. Les monstres sont monstrueux, parfois gigantesques, et les combats varient beaucoup en fonction des ennemis; Il va sans dire que chaque boss a une stratégie bien à lui.

 

En raison de la nature violente et gore des combats ainsi que du jeu en lui-même, il a été classé 18+ par PEGI, et donc interdit aux mineurs. Le jeu présentait d’ailleurs pendant l’aventure un minijeu où il fallait faire l’amour à deux femmes, sous la forme d’un Quick Time Event. Et ce n’était vraiment pas un minijeu caché…

 

 

Les Lames du Chaos améliorées !

 

 

Le jeu a donné naissance à plusieurs suites, à savoir God of War II : Divine Retribution sur Playstation 2, God of War III sur Playstation 3, mais aussi God of War : Chains of Olympus et God of War : Ghost of Sparta sur Playstation Portable. Un jeu de la licence est même sorti sur téléphone portable.

 

Ce premier opus donc, qui ne s’est pas très bien vendu les premiers temps (peu de publicité, licence toute neuve…). Mais il s’est rapidement fait un nom, et a su s’imposer parmi les grands titres qui ont marqué la génération Playstation 2. Je l’avais acheté par curiosité et après en avoir entendu un peu parler, et même si mon préféré est le troisième opus, le premier m’a profondément marqué, et m’a fait redécouvrir le beat’em all sur Playstation 2. La durée de vie est certes un peu courte (6-7 heures sans trop forcer), mais le jeu est intense dans toute sa longueur. Et en mode God (difficulté extrême), les combats prennent une toute autre dimension; Pas le droit à l’erreur, c’est du par cœur. Et pour l’avoir fini dans ce mode de difficulté, je peux vous dire qu’il faut ajouter quelques heures au compteur…

 

Je viens à l’instant de tomber sur une news (fraîche d’il y’a quelques heures) comme quoi une rumeur prétend qu’un God of War IV serait annoncé pour Septembre 2012. Rien d’officiel pour l’instant, mais qui sait… La fin du troisième opus ne laissait pas vraiment présager une suite, mais la licence a tellement rapporté qu’il ne serait pas étonnant que Sony tente de l’exploiter encore un peu…

 

 

Sources :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/God_of_War

http://en.wikipedia.org/wiki/God_of_War_(video_game)

http://www.gameworld.fr/test-2629-par-Folki-PS2-God-of-War.html

http://www.playing-zone.com/newsv3-1011.html

 

 

Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !

 

 


 

 

Les Chevaliers de Baphomet

Posté par legacy le 08 Avr 2011

Les années 1990 étaient l’âge d’or des Point & Click. On a vu défiler entre autres la série des Monkey Island, Day of the Tentacle, Goblins 3, ou encore un peu plus tard Discworld… A cette liste est venu s’ajouter Les Chevaliers de Baphomet (Broken Sword : The Shadow of The Templar) qui sortit en 1996 sur PC et Playstation. C’était l’un des quelques jeux jouables avec la Playstation Mouse. Il fut ensuite porté sur divers supports (Game Boy Advance, Palm OS ou même iPhone) et donna naissance à plusieurs suites. Il a été dévleoppé par Revolution Software et édité par Virgin Interactive. J’avais la version Playstation (puis j’ai eu la version PC).

 

 

Boîte des Chevaliers de Baphomet sur Playstation

 

 

Le joueur incarne George Stobbart (et occasionnellement Nicole), un américain en vacances à Paris, qui se trouvait sur la terrasse d’un café quand une bombe a explosé. Commence alors une enquête (pouvant sembler banale au début) qui emmènera le joueur aux quatre coins du monde à la recherche d’informations, d’indices voire de preuves afin de déjouer un complot d’échelle mondiale. Il sera pour cela épaulé par la journaliste française Nicole Collard (Nico), que George rencontra juste après l’explosion.

 

Les graphismes étaient très cartoonesques, rendant l’animation fluide et agréable à regarder. Les dialogues étaient parlés (George était doublé en français par Emmanuel Curtil), renforçant l’immersion dans l’histoire. Quant aux musiques elles étaient très bonnes, et collaient toujours avec la situation actuelle. Enfin le gameplay était assez varié; On avait plusieurs choix de dialogues, un inventaire de quelques objets et la possibilité d’en combiner certains entre eux, et il était possible de mourir et devoir revenir à une précédente sauvegarde (contrairement à la majorité des Point & Click de LucasArts). Les énigmes étaient parfois assez difficiles (des heures pour trouver comment éviter CETTE PU**** DE CHEVRE), les indices bien cachés et parfois assez insolites, les tableaux grands, et les possibilités multiples. Il faut un bon paquet d’heures pour le finir pour la première fois sans aucune aide.

 

 

George encadré par Flap et Guido, deux "mercenaires" récurrents de la série

 

 

Les Chevaliers de Baphomet, ainsi que sa suite Les Boucliers de Quetzalcoatl comptent parmi les emblèmes du Point & Click. Beaucoup de joueurs, dont moi-même, ont été déçus en découvrant que les épisode suivants (Le Manuscrit de Voynich et Les Gardiens du Temple de Salomon) abandonnaient ce principe pour passer à la vision à la troisième personne, et ainsi adapter le gameplay à une manette plutôt qu’à une souris. Cela ouvrait certes le jeu au marché actuel (car un Point & Clic ne se vendrait pas aujourd’hui), mais ça a surtout détourné beaucoup d’anciens aficionados de la série. Le jeu a quand même été porté sur plusieurs supports actuels (y compris des supports mobiles), et il a même été réédité sous l’appellation Director’s Cut en 2009, incluant, en plus du jeu de base, un scénario inédit qui tourne autour de Nico. On appelle parfois cette version Broken Sword 1.5

 

Il n’existe officiellement pas de Broken Sword 2 Director’s Cut. Mais une équipe de passionnés allemands a développé une de manière officieuse (ils ont du complètement réécrire le jeu !) aux deux premiers opus, nommée sobrement Broken Sword 2.5. Le jeu est disponible en libre téléchargement sur le site de l’équipe. Les voix sont en anglais, et les sous-titres en français. Et pour l’avoir terminé à l’époque où les voix étaient encore en allemand et les sous-titres en anglais, je peux vous assurer qu’il est digne de ses prédécesseurs.

 

 

 

Le café où tout a commencé...

 

 

Le jeu était très prenant; Bien que je n’ai pas vraiment aimé le 3ème et le 4ème opus, cette série reste pour moi l’un des emblèmes du Point & Click. Et comme c’était la première fois que j’entendais parler d’une équipe de passionnés qui redéveloppaient un jeu, j’imagine que je ne suis pas le seul à avoir adoré les deux premiers épisodes. Les personnages sont très attachants et souvent loufoques, et les nombreuses scènes de dialogue et cinématiques ne semblent pas long à suivre tant on est ancré dans l’histoire. Souvent d’ailleurs on tombera sur de faux indices ou des objets inutiles, ce qui rend le jeu peu linéaire.

 

En bref un excellent jeu d’aventure/réflexion à la souris, qui plonge le joueur dans un univers très riche, construit, instructif aussi (il y’a une bonne partie d’histoire des Templiers… C’est comme ça que j’aime apprendre ! A la Mario is Missing !), et qui ravira tous les amateurs du genre. Et même si ce n’est que la première fois que George Stobbart sauve le monde, ça vaut le détour.

 

 

Sources  :

 

http://www.jeuxvideo.com/jeux/pc/00003313-les-chevaliers-de-baphomet.htm

http://en.wikipedia.org/wiki/Broken_Sword:_The_Shadow_of_the_Templars

http://www.gameblog.fr/jeux/1759_les-chevaliers-de-baphomet#id_jeu=3502

http://www.jeuxvideopc.com/articles/892-series-cultes-jeu-video-chevaliers-baphomet/

 

 

Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !

 

 


 

 

Lemmings

Posté par legacy le 05 Avr 2011

Lemmings, un drôle de jeu de réflexion très addictif mettant en scène d’étranges mais mignons petits personnages à la tenue bleue et aux cheveux verts, est sorti en 1991 sur Amiga, et a été porté/adapté/repris sur beaucoup d’autres supports (Quasiment toutes les consoles, sauf notamment la Xbox, ont eu leur version). Le jeu a été développé par DMA Designs (Aujourd’hui connu comme Rockstar North), et édité par feu Psygnosis. J’avais le jeu sur PC.

 

 

Boîte de Lemmings sur PC

 

 

Le concept du jeu est très simple (dix secondes de jeu suffisent à comprendre le concept, et il ne faut que quelques minutes pour prendre en main les outils dont on dispose) : le lemming est stupide. Il sort d’une trappe quelque part dans un niveau, avance dans une direction, et fait demi-tour quand il se heurte à un mur. Sans contrôle, il est voué à une mort certaine. C’est pourquoi le joueur devra gérer intelligemment leur progression.

 

Deux à cent lemmings peuplent un niveau; Ils sortent d’une trappe, et un certain pourcentage d’entre eux doit franchir les obstacles qui le sépare de la sortie (ce pourcentage varie en fonction des niveaux). Pour ce faire, le joueur dispose de 8 outils (il existe aussi un bouton pour mettre le jeu en pause, deux autres pour augmenter / diminuer l’apparition des lemmings, et un pour faire exploser tous les lemmings du niveau… Utile pour recommencer un niveau, ou se débarrasser de ses blockers après en avoir fait sortir suffisamment), à savoir :

 

  • Climber – un grimpeur, qui est capable d’escalader les parois verticales.
  • Floater – un parachutiste, qui déploie automatiquement un parasol lorsqu’il chute.
  • Blocker – un bloqueur, qui reste immobile et empêche les autres lemmings de passer.
  • Bomber – un exploseur, qui explose après cinq secondes.
  • Builder – un constructeur, qui échafaude un escalier de 12 marches.
  • Basher – un pelleteur, qui creuse à l’horizontale.
  • Digger – un foreur, qui creuse à la verticale.
  • Miner – un mineur, qui creuse en diagonale.

 

A savoir qu’il existe cent vingt niveaux, répartis en quatre niveaux de difficulté (respectivement Fun, Tricky, Taxing et Mayhem), et que si dans les deux premiers niveaux de difficulté les outils à disposition suffisent largement à sauver bien plus de lemmings que nécessaire, on peinera sur les niveaux Taxing et Mayhem qui fournissent des outils très limités et où on ne peut généralement pas se permettre de faire la moindre erreur. Je doute d’ailleurs qu’il existe plus d’une poignée de personnes qui ait jamais terminé tous les niveaux sans aucune aide.

 

 

Tricky, niveau 23 : Menacing !

 

 

Tout au long du jeu, on rencontre une multitude d’obstacles et d’objets particuliers, ce qui en fait un jeu très riche et dynamique. On nommera entre autres les murs qu’on ne peut creuser que dans un sens, les fosses d’acide, les broyeuses qui sortent du plafond, les flammes… Sans oublier bien sûr le vide et le chrono ! Il n’était pas rare de devoir recommencer plusieurs dizaines de fois un même niveau pour comprendre comment le jouer… Et quand on était en Taxing ou Mayhem, on rejouait ces mêmes niveaux avec moins d’outils, éventuellement moins de temps, et souvent un plus grand pourcentage à sauver. Ce jeu était un monumental casse-tête !

 

Le jeu ne permettait pas de sauvegarder, mais quand on terminait un niveau, il affichait un code unique pour accéder directement au niveau suivant sans avoir à recommencer la prochaine fois. Il était donc aisé de se procurer les codes, et d’accéder à tous les niveaux.

 

 

 

Les niveaux Mayhem sont infernaux...

 

 

Les décors étaient magnifiques, riches et très variés (pour l’anecdote, l’image ci-dessus est un décor de Shadow of the Beast, un autre jeu de Psygnosis), on en voit de toutes les couleurs (littéralement et métaphoriquement) pour sortir les lemmings des interminables niveaux, les musiques sont entraînantes, le challenge est monstrueux… C’est LE jeu que tout bon amateur de casse-têtes se doit de connaître. D’ailleurs, il a été classé NP-complet, ce qui signifie qu’il est pratiquement impossible de coder un algorithme permettant de trouver comment résoudre un niveau. Certains niveaux requièrent que deux actions soient effectuées exactement en même temps et au pixel près, auquel cas le bouton pause prend toute sa signification.

 

Lemmings a bien sûr eu sa version de base, mais aussi deux extensions (Oh No! More LemmingsHoliday Lemmings 1993 et Holiday Lemmings 1994). Puis d’autres jeux sur divers supports (une trentaine) ont vu le jour, notamment Lemmings 2, qui changeait totalement le style de jeu, et Lemmings 3D, qui lui aussi bouleversait complètement le style de jeu. Tous les aficionados s’accordent à dire que la série originale est de loin la meilleure.

 

 

RUSH !

 

 

Lemming est un mot norvégien désignant un petit rongeur; On aurait vu à plusieurs reprises des dizaines de ces animaux courir vers les falaises et se jeter droit dans la mer… Ce qui rappelle étrangement nos bonshommes aux cheveux verts et aux robes bleues. Si seulement les rongeurs avaient eu un joueur aux commandes…

 

Bref, c’est un excellent jeu sur lequel j’ai passé énormément de temps, je n’ai jamais fini tous les niveaux (et si quelqu’un, à l’âge que j’avais, l’avait fait… Je pense qu’il habiterait sur une autre planète aujourd’hui) mais je me souviens avoir bien attaqué le troisième niveau de difficulté, Taxing. Le jeu est profondément attachant, et on n’ose s’éloigner du PC de peur que ces imbéciles, livrés à eux-mêmes, ne fassent n’importe quoi.

 

 

Téléchargez directement le jeu chez Abandonware-France !

 

 

Sources :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lemmings

http://amtelefon.com/fr/lemmings-java-game-download/games-jocuri-java-symbian/

http://www.welovedosgames.net/screenshot.php?screenshot=Level%2023%20tricky%20From%20the%20boundary%20line

http://atariste.free.fr/lemmings.html

 

 

Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !