Legacy's Games

Journal d'un gamer

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Archives de la catégorie ‘Playstation’

Die Hard Trilogy

Posté par legacy le 20 Mai 2011

Bien évidemment inspiré de la trilogie éponyme (bien que ça soit depuis devenu une quadrilogie, même si le dernier film aurait mieux fait de ne pas exister), Die Hard Trilogy est sorti sur Playstation, Saturn et PC. Le jeu fut développé par Probe Entertainment, une branche d’Acclaim, studio malheureusement éteint depuis septembre 2004. Le jeu est sorti un an après la sortie en salle du troisième volet de la saga, une journée en enfer (c’est-à-dire en 1996… A noter que le premier film est sorti en 1988). J’avais le jeu sur Playstation.

 

 

Boîte de Die Hard Trilogy sur Playstation

 

 

Le joueur incarne bien évidemment John McClane, AKA Bruce Willis, et suit son évolution tout au long des scénarios des trois films (il faut avouer que le jeu était fidèle aux films). Pour cela, chaque scénario dispose d’un gameplay totalement différent des autres, à savoir

 

Piège de cristal est un TPS, ou jeu de tir à la troisième personne transportant le joueur à travers les étages du célèbre Nakatomi Plaza. On l’appelle sobrement « Die Hard ».

 

58 minutes pour vivre propose un FPS (jeu de tir à la première personne) de type rail shooting (un peu comme un Time Crisis à travelling). Cette partie est surnomée « Die Harder », comme le deuxième film en version originale.

 

Une journée en enfer embarque le joueur en voiture pour une course au désamorçage à travers toute la ville de New York. On appelle cette partie « With a Vengeance »; C’est aussi le titre américain du troisième film.

 

Le jeu est complet et propose donc un gameplay très varié, les films sont bien respectés en général (comme Die Harder qui commence à l’aéroport pour se terminer dans l’église… Par contre le scénario de With a Vengeance est très limité), le jeu est réussi et a satisfait beaucoup de joueurs de l’époque en termes de jeux d’action.

 

Le parking du Nakatomi Plaza !

 

 

Tout au long des jeux, la difficulté était présente. 58 minutes pour vivre (Die Harder) était à mon sens le plus difficile rapport aux ennemis, au temps, et à la visée (plus facile bien sûr avec le G-Con 45, mais on pouvait aussi viser avec la croix directionnelle de la manette…), mais la jouabilité de Une journée en enfer (With a Vengeance) était infernale, et tenir tous les chronos était très difficile. Piège de cristal(Die Hard), quant à lui, présentait beaucoup d’ennemis bien armés et agressifs (comme dans le film en fait).

 

Malgré toutes ces différences les jeux ont tout de même quelques points communs. Notamment la destructibilité  d’une grande partie des éléments du décors. Que ce soit des camionnettes dans le parking du Nakatomi Plaza, les terminaux de l’aéroport de Washington ou encore un vieux taxi de Los Angeles, il y’a des explosions, des débris et des épaves de partout. Je me souviens avoir beaucoup aimé 58 minutes pour vivre pour ça, là où Time Crisis premier du nom ne proposait que de casser quelques vitres ou caisses.

 

 

Voilà où ça mène quand John McClane prend l'avion

 

 

Pour clore cet article je dirais que Die Hard Trilogy a été un excellent jeu d’action sorti deux ans après la Playstation, mais malgré qu’il soit un jeu d’une console alors toute jeune, il a su s’imposer comme une référence des  jeux d’action en 3D et ce, dans trois styles différents. C’était génial de pouvoir « changer de jeu sans vraiment changer de jeu ». En quelques mots, si vous aimiez Die Hard, vous adoriez Die Hard Trilogy.

 

A noter qu’une suite, appelée Die Hard Trilogy 2 : Viva Las Vegas, est sortie quelques années plus tard mais n’a pas rencontré le même succès que son prédécesseur. Les trois modes de jeu était également présents, mais les scénarios étaient librement inspirés, et ne s’appuyaient sur aucun des films. Ca, et le fait que les modes de jeu étaient les mêmes, sont les raisons pour lesquelles je n’y ai pas joué. Mais le premier fut sincèrement un pur bonheur.

 

 

Téléchargez directement le jeu chez Abandonware-France !

 

Sources :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Die_Hard_Trilogy

http://www.jeuxvideo.com/jeux/playstation-ps1/00001221-die-hard-trilogy.htm

http://clgamer.com/2009/06/rrr-die-hard-trilogy-psx/

http://www.cf-network.com/cfan/article_retro.php3?id_article=2279

 

 

Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !

 

 


 

 

Dino Crisis

Posté par legacy le 03 Mai 2011

Sorti en 1999 sur Playstation, puis en 2000 sur Dreamcast et PC, Dino Crisis est fondamentalement  inscrit dans la lignée des Resident Evil; Seul le contexte change. Tout comme Resident Evil, ce jeu fut développé et édité par Capcom, et conçu par Shinji Mikami.

 

 

Boîte de Dino Crisis sur Playstation

 

 

Le jeu est un survival-horror ayant pour cadre une île infestés de dinosaures. Une équipe de quatre agents y sont envoyés pour récupérer un scientifique qui faisait des expériences douteuses, le docteur Kirk. Le joueur incarne Regina, une jeune commando qui n’est pas sans rappeler les héroïnes de Resident Evil 1 et 2, respectivement Jill et Claire. Une panoplie d’armes semblable à celles des jeux précités est également de la partie.

 

 

Les raptors sont particulièrement rapides et intelligents

 

 

L’intelligence artificielle des ennemis est très bien gérée. Il y a certes un nombre très limité de types d’ennemis (4 ou 5 différents), mais leur comportement tient compte de la disposition de la salle dans laquelle vous vous trouver. Et autant les zombies de base sont faciles à éviter voire à bloquer, autant quand on a trois raptors devant soi on n’adopte pas la même stratégie.

 

D’ailleurs l’intelligence artificielle prenait même en compte le nombre d’ennemis et leur approche par rapport à la salle dans laquelle on se trouve. Par exemple, si le joueur est dos au mur derrière une table avec deux raptors à proximité, ils vont essayer d’encercler le joueur, contrairement à Resident Evil, où les zombies prenaient toujours le chemin le plus court, quel que soit leur nombre et la disposition des lieux.

 

 

Le T-Rex était monstrueux... pour l'époque

 

 

 

Le gameplay avait lui aussi subit quelques modifications. Les déplacements étaient gérés à la manière des premiers Resident Evil (pivoter / avancer – reculer). On pouvait en plus viser en courant. Les déplacements étaient aussi légèrement différents.

 

Côté graphismes, les décors étaient riches et variés, et étaient majoritairement dynamiques. Exit les objets statiques qui se noient dans le fond. La caméra était fixe, ce qui donnait au jeu un côté cinéma que les développeurs ont beaucoup exploité. Le scénario est plein de rebondissements, de cinématiques « surprise » et l’action est omniprésente.

 

Les musiques étaient bien sûr d’ambiance, et collaient parfaitement avec la trame principale. La bande originale s’est d’ailleurs plutôt bien vendue.

 

 

Genre là, ça craint

 

 

Je sais, je n’ai pas arrêté de comparer ce jeu avec Resident Evil. Mais sachant que le moteur du jeu est fondamentalement le même, les mêmes animations, même gameplay, même développeurs… Ce jeu ne peut pas être considéré comme indépendant, il est vu (du moins pour les premier épisode) comme un hors-série de Resident Evil. Mais il a su tracer sa route, et a donné suite a deux autres épisodes sur tous les grands supports de l’époque (PC, Playstation, Xbox, Dreamcast). Dino Crisis 2 a même été réédité sur le Playstation Store et sur Playstation Portable.

 

 

Sources :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dino_Crisis

http://www.jeuxvideo.com/jeux/playstation-ps1/00002997-dino-crisis.htm

http://www.jeuxvideopc.com/jeux/description-291-dino-crisis.php

http://www.thunderboltgames.com/reviews/article/dino-crisis-review-for-psone.html

http://nukoda.com/editorials/15-stalkers-there-to-make-your-life-hell-part-1/attachment/dino-crisis-t-rex/

 

 

Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !

 

 


Les Chevaliers de Baphomet

Posté par legacy le 08 Avr 2011

Les années 1990 étaient l’âge d’or des Point & Click. On a vu défiler entre autres la série des Monkey Island, Day of the Tentacle, Goblins 3, ou encore un peu plus tard Discworld… A cette liste est venu s’ajouter Les Chevaliers de Baphomet (Broken Sword : The Shadow of The Templar) qui sortit en 1996 sur PC et Playstation. C’était l’un des quelques jeux jouables avec la Playstation Mouse. Il fut ensuite porté sur divers supports (Game Boy Advance, Palm OS ou même iPhone) et donna naissance à plusieurs suites. Il a été dévleoppé par Revolution Software et édité par Virgin Interactive. J’avais la version Playstation (puis j’ai eu la version PC).

 

 

Boîte des Chevaliers de Baphomet sur Playstation

 

 

Le joueur incarne George Stobbart (et occasionnellement Nicole), un américain en vacances à Paris, qui se trouvait sur la terrasse d’un café quand une bombe a explosé. Commence alors une enquête (pouvant sembler banale au début) qui emmènera le joueur aux quatre coins du monde à la recherche d’informations, d’indices voire de preuves afin de déjouer un complot d’échelle mondiale. Il sera pour cela épaulé par la journaliste française Nicole Collard (Nico), que George rencontra juste après l’explosion.

 

Les graphismes étaient très cartoonesques, rendant l’animation fluide et agréable à regarder. Les dialogues étaient parlés (George était doublé en français par Emmanuel Curtil), renforçant l’immersion dans l’histoire. Quant aux musiques elles étaient très bonnes, et collaient toujours avec la situation actuelle. Enfin le gameplay était assez varié; On avait plusieurs choix de dialogues, un inventaire de quelques objets et la possibilité d’en combiner certains entre eux, et il était possible de mourir et devoir revenir à une précédente sauvegarde (contrairement à la majorité des Point & Click de LucasArts). Les énigmes étaient parfois assez difficiles (des heures pour trouver comment éviter CETTE PU**** DE CHEVRE), les indices bien cachés et parfois assez insolites, les tableaux grands, et les possibilités multiples. Il faut un bon paquet d’heures pour le finir pour la première fois sans aucune aide.

 

 

George encadré par Flap et Guido, deux "mercenaires" récurrents de la série

 

 

Les Chevaliers de Baphomet, ainsi que sa suite Les Boucliers de Quetzalcoatl comptent parmi les emblèmes du Point & Click. Beaucoup de joueurs, dont moi-même, ont été déçus en découvrant que les épisode suivants (Le Manuscrit de Voynich et Les Gardiens du Temple de Salomon) abandonnaient ce principe pour passer à la vision à la troisième personne, et ainsi adapter le gameplay à une manette plutôt qu’à une souris. Cela ouvrait certes le jeu au marché actuel (car un Point & Clic ne se vendrait pas aujourd’hui), mais ça a surtout détourné beaucoup d’anciens aficionados de la série. Le jeu a quand même été porté sur plusieurs supports actuels (y compris des supports mobiles), et il a même été réédité sous l’appellation Director’s Cut en 2009, incluant, en plus du jeu de base, un scénario inédit qui tourne autour de Nico. On appelle parfois cette version Broken Sword 1.5

 

Il n’existe officiellement pas de Broken Sword 2 Director’s Cut. Mais une équipe de passionnés allemands a développé une de manière officieuse (ils ont du complètement réécrire le jeu !) aux deux premiers opus, nommée sobrement Broken Sword 2.5. Le jeu est disponible en libre téléchargement sur le site de l’équipe. Les voix sont en anglais, et les sous-titres en français. Et pour l’avoir terminé à l’époque où les voix étaient encore en allemand et les sous-titres en anglais, je peux vous assurer qu’il est digne de ses prédécesseurs.

 

 

 

Le café où tout a commencé...

 

 

Le jeu était très prenant; Bien que je n’ai pas vraiment aimé le 3ème et le 4ème opus, cette série reste pour moi l’un des emblèmes du Point & Click. Et comme c’était la première fois que j’entendais parler d’une équipe de passionnés qui redéveloppaient un jeu, j’imagine que je ne suis pas le seul à avoir adoré les deux premiers épisodes. Les personnages sont très attachants et souvent loufoques, et les nombreuses scènes de dialogue et cinématiques ne semblent pas long à suivre tant on est ancré dans l’histoire. Souvent d’ailleurs on tombera sur de faux indices ou des objets inutiles, ce qui rend le jeu peu linéaire.

 

En bref un excellent jeu d’aventure/réflexion à la souris, qui plonge le joueur dans un univers très riche, construit, instructif aussi (il y’a une bonne partie d’histoire des Templiers… C’est comme ça que j’aime apprendre ! A la Mario is Missing !), et qui ravira tous les amateurs du genre. Et même si ce n’est que la première fois que George Stobbart sauve le monde, ça vaut le détour.

 

 

Sources  :

 

http://www.jeuxvideo.com/jeux/pc/00003313-les-chevaliers-de-baphomet.htm

http://en.wikipedia.org/wiki/Broken_Sword:_The_Shadow_of_the_Templars

http://www.gameblog.fr/jeux/1759_les-chevaliers-de-baphomet#id_jeu=3502

http://www.jeuxvideopc.com/articles/892-series-cultes-jeu-video-chevaliers-baphomet/

 

 

Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !

 

 


 

 

Lemmings

Posté par legacy le 05 Avr 2011

Lemmings, un drôle de jeu de réflexion très addictif mettant en scène d’étranges mais mignons petits personnages à la tenue bleue et aux cheveux verts, est sorti en 1991 sur Amiga, et a été porté/adapté/repris sur beaucoup d’autres supports (Quasiment toutes les consoles, sauf notamment la Xbox, ont eu leur version). Le jeu a été développé par DMA Designs (Aujourd’hui connu comme Rockstar North), et édité par feu Psygnosis. J’avais le jeu sur PC.

 

 

Boîte de Lemmings sur PC

 

 

Le concept du jeu est très simple (dix secondes de jeu suffisent à comprendre le concept, et il ne faut que quelques minutes pour prendre en main les outils dont on dispose) : le lemming est stupide. Il sort d’une trappe quelque part dans un niveau, avance dans une direction, et fait demi-tour quand il se heurte à un mur. Sans contrôle, il est voué à une mort certaine. C’est pourquoi le joueur devra gérer intelligemment leur progression.

 

Deux à cent lemmings peuplent un niveau; Ils sortent d’une trappe, et un certain pourcentage d’entre eux doit franchir les obstacles qui le sépare de la sortie (ce pourcentage varie en fonction des niveaux). Pour ce faire, le joueur dispose de 8 outils (il existe aussi un bouton pour mettre le jeu en pause, deux autres pour augmenter / diminuer l’apparition des lemmings, et un pour faire exploser tous les lemmings du niveau… Utile pour recommencer un niveau, ou se débarrasser de ses blockers après en avoir fait sortir suffisamment), à savoir :

 

  • Climber – un grimpeur, qui est capable d’escalader les parois verticales.
  • Floater – un parachutiste, qui déploie automatiquement un parasol lorsqu’il chute.
  • Blocker – un bloqueur, qui reste immobile et empêche les autres lemmings de passer.
  • Bomber – un exploseur, qui explose après cinq secondes.
  • Builder – un constructeur, qui échafaude un escalier de 12 marches.
  • Basher – un pelleteur, qui creuse à l’horizontale.
  • Digger – un foreur, qui creuse à la verticale.
  • Miner – un mineur, qui creuse en diagonale.

 

A savoir qu’il existe cent vingt niveaux, répartis en quatre niveaux de difficulté (respectivement Fun, Tricky, Taxing et Mayhem), et que si dans les deux premiers niveaux de difficulté les outils à disposition suffisent largement à sauver bien plus de lemmings que nécessaire, on peinera sur les niveaux Taxing et Mayhem qui fournissent des outils très limités et où on ne peut généralement pas se permettre de faire la moindre erreur. Je doute d’ailleurs qu’il existe plus d’une poignée de personnes qui ait jamais terminé tous les niveaux sans aucune aide.

 

 

Tricky, niveau 23 : Menacing !

 

 

Tout au long du jeu, on rencontre une multitude d’obstacles et d’objets particuliers, ce qui en fait un jeu très riche et dynamique. On nommera entre autres les murs qu’on ne peut creuser que dans un sens, les fosses d’acide, les broyeuses qui sortent du plafond, les flammes… Sans oublier bien sûr le vide et le chrono ! Il n’était pas rare de devoir recommencer plusieurs dizaines de fois un même niveau pour comprendre comment le jouer… Et quand on était en Taxing ou Mayhem, on rejouait ces mêmes niveaux avec moins d’outils, éventuellement moins de temps, et souvent un plus grand pourcentage à sauver. Ce jeu était un monumental casse-tête !

 

Le jeu ne permettait pas de sauvegarder, mais quand on terminait un niveau, il affichait un code unique pour accéder directement au niveau suivant sans avoir à recommencer la prochaine fois. Il était donc aisé de se procurer les codes, et d’accéder à tous les niveaux.

 

 

 

Les niveaux Mayhem sont infernaux...

 

 

Les décors étaient magnifiques, riches et très variés (pour l’anecdote, l’image ci-dessus est un décor de Shadow of the Beast, un autre jeu de Psygnosis), on en voit de toutes les couleurs (littéralement et métaphoriquement) pour sortir les lemmings des interminables niveaux, les musiques sont entraînantes, le challenge est monstrueux… C’est LE jeu que tout bon amateur de casse-têtes se doit de connaître. D’ailleurs, il a été classé NP-complet, ce qui signifie qu’il est pratiquement impossible de coder un algorithme permettant de trouver comment résoudre un niveau. Certains niveaux requièrent que deux actions soient effectuées exactement en même temps et au pixel près, auquel cas le bouton pause prend toute sa signification.

 

Lemmings a bien sûr eu sa version de base, mais aussi deux extensions (Oh No! More LemmingsHoliday Lemmings 1993 et Holiday Lemmings 1994). Puis d’autres jeux sur divers supports (une trentaine) ont vu le jour, notamment Lemmings 2, qui changeait totalement le style de jeu, et Lemmings 3D, qui lui aussi bouleversait complètement le style de jeu. Tous les aficionados s’accordent à dire que la série originale est de loin la meilleure.

 

 

RUSH !

 

 

Lemming est un mot norvégien désignant un petit rongeur; On aurait vu à plusieurs reprises des dizaines de ces animaux courir vers les falaises et se jeter droit dans la mer… Ce qui rappelle étrangement nos bonshommes aux cheveux verts et aux robes bleues. Si seulement les rongeurs avaient eu un joueur aux commandes…

 

Bref, c’est un excellent jeu sur lequel j’ai passé énormément de temps, je n’ai jamais fini tous les niveaux (et si quelqu’un, à l’âge que j’avais, l’avait fait… Je pense qu’il habiterait sur une autre planète aujourd’hui) mais je me souviens avoir bien attaqué le troisième niveau de difficulté, Taxing. Le jeu est profondément attachant, et on n’ose s’éloigner du PC de peur que ces imbéciles, livrés à eux-mêmes, ne fassent n’importe quoi.

 

 

Téléchargez directement le jeu chez Abandonware-France !

 

 

Sources :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lemmings

http://amtelefon.com/fr/lemmings-java-game-download/games-jocuri-java-symbian/

http://www.welovedosgames.net/screenshot.php?screenshot=Level%2023%20tricky%20From%20the%20boundary%20line

http://atariste.free.fr/lemmings.html

 

 

Et pour finir voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !

 

 


 

 

Asteroids

Posté par legacy le 03 Avr 2011

Ma toute première console était un Atari 7800. Elle fonctionnait avec des cartouches de jeu, et avait la particularité d’intégrer un jeu dans sa ROM. Ainsi, si l’on démarrait sans cartouche, elle bootait sur Asteroids, un shoot’em up multidirectionnel. On peut jouer solo ou à deux, avec et quatre niveaux de difficulté, et trois modes de jeu à deux (coopération, chacun son tour, l’un contre l’autre).

 

 

Un Atari 7800 avec Asteroids en ROM

 

 

Le principe est simple : vous incarnez un vaisseau spatial, représenté par un triangle. Vous pouvez pivoter dans les deux sens (gauche – droite), avancer, reculer (haut – bas), tirer, et une touche permet de disparaître pendant quelques secondes et de réapparaître un peu plus loin. Le but du jeu est de détruire des astéroïdes en tirant dessus. Quand on touche un astéroïde, il se sépare en deux à trois moyens. Quand on touche un moyen, il se sépare en deux à trois petits. Quand on touche un petit, il disparaît. Quand un astéroïde nous touche, on perd une vie. De temps en temps un vaisseau extraterrestre traverse l’écran de gauche à droite. Si on le touche, on a un bonus de points.

 

Le jeu est construit sur un tore, ce qui signifie qu’un objet qui sort sur la droite de l’écran réapparaîtra sur la gauche. Idem en haut en et bas. Cela vaut aussi bien pour les astéroïdes que pour le joueur et ses tirs.

 

Les sons du jeu étaient assez énervants. La musique se constituait en tout et pour tout de deux notes sur un rythme proche de 60bpm (c’est… mou) avec un petit effet sonore de temps en temps, et le son du tir était affreux. Et comme bien sûr on passait le plus clair de son temps à tirer… Le son du vaisseau extraterrestre était assez violent aussi.

 

 

Ca rappelle beaucoup de souvenirs :’)

 

 

La maniabilité était très réduite sur ce jeu à cause du principe de déplacement. Il aurait été plus facile de jouer si en appuyant sur gauche, le vaisseau se serait déplacé sur la gauche (comme par exemple dans un Bomberman). Mais il pivote, et on gère l’accélération et la décélération (comme dans un Resident Evil), ce qui le rend difficile à piloter, et plus encore quand on commence à jouer avec le tore (sortie de l’écran – réapparition de l’autre côté).

 

Souvent je restais au milieu de l’écran pour avoir la meilleure visibilité, et je me contentais de pivoter et tirer; Je ne bougeais qu’en cas d’extrême nécessité, et me replaçait au centre ensuite.

 

A l’époque où je jouais à ce jeu, la Super Nintendo venait tout juste de sortir. J’était tout petit, certes l’Atari 7800 a comporté pas mal de bons titres, mais j’aimais beaucoup ce jeu tant pour sa simplicité (pas besoin d’explication; On arrive dans le jeu et on comprend tout de suite ce qu’on a à faire) que pour son aspect technique (quand on a passé cinq ou six écrans et qu’on a vingt gros astéroïdes qui apparaissent, on commence à parler de technique :p).

 

 

Passage du vaisseau (On voit bien l’effet tore)

 

 

Le jeu est à l’origine sorti en borne d’arcade; La version que je vous ai présentée ici est l’un des nombreux portages qui ont été réalisés. Le jeu a depuis été réédité sur Game Boy Color, sur Playstation, sur Nintendo 64, et sur la majorité des autres consoles sous forme d’Atari Anthology ou Anniversary… Et beaucoup de versions PC circulent et ont circulé. Il a aussi été porté de manière non-officielle sur beaucoup de supports, dont la Sega Dreamcast. En fait, c’est l’un des jeux qui a été porté sur le plus de supports au monde, au même titre que Space Invaders et Pac-Man.

 

Aujourd’hui encore, on trouve quelques versions accessibles, notamment sur le site d’Atari, comme l’émulateur de la borne d’arcade d’origine ou encore cette version plus moderne. Il existe même une version Xbox 360, disponible sur le Xbox Live.

 

Sources :

http://www.ataritimes.com/article.php?showarticle=174
http://en.wikipedia.org/wiki/Asteroids_(video_game)
http://www.yaronet.com/posts.php?s=131506
http://members.tcq.net/video61/7800new.html
http://platon21.wordpress.com/2011/01/15/1014/

 

 

Et pour finir une voici une petite vidéo de gameplay. Enjoy !